Après une grosse crise d’angoisse la semaine dernière dû à l’appréhension de la FIV, de l’anesthésie générale, de la douleur … Je vais bien, je suis sereine. Je lis depuis plusieurs jours : des livres, des blogs, des témoignages, certains me font peur, mais beaucoup me donne de l’espoir… Il y a des histoires tellement plus compliquées que la notre et qui finissent si bien, alors pourquoi pas nous ? Il n’y a aucune raison, tout est prêt pour t’accueillir, nous t’attendons sagement, patiemment … Nous ferrons de bons parents, j’en suis certaine, alors il n’y a aucune raison que le bonheur ne nous sourit pas à nous aussi. Pendant notre semaine de vacances nous allons avancer les travaux dans ta chambre, tu verras tu y seras si bien … Rejoins-nous vite petit bébé, nous pensons à toi tous les jours …
Dans le livre que j’ai lu, un passage m’a beaucoup touché, je souhaite te le partager :
"Rien de ce qui constituait la solution à notre problème de procréation ne pouvait venir de moi. Je ne connaissais pas d'équivalent médical dans lequel une personne absolument bien portante doit accepter un traitement long, pénible et parfois douloureux afin de la guérir de ce qu'un autre souffre. Moi en l'occurrence. Je trouvais qu'il s'agissait là d'un merveilleux geste, propre à la FIV, qui consiste pour une femme à endosser l'intégralité d'un traitement, avec les risques d'échec qu'il comporte, pour un objectif, certes commun, mais dont les moyens pour y parvenir échappent totalement à l'homme. Non, assurément, un bébé FIV ne serait jamais un bébé couette de par l'étrange sacrifice et l'absolu courage de sa mère. De part la manière que sa mère aura de le regarder, tel un trésor pour lequel il lui aura fallu traverser des déserts, vaincre des montagnes, se battre dans chaque plaine et subir des défaites. Des défaites douloureuses qu'elle aura su écarter pour atteindre son objectif. Son enfant. Alors non, celui-là ne sera jamais considéré avec le regard qu'on porte sur l'enfant adoré, mais apparu sans combat lors d'une promenade sur un sentier balisé." (Des mondes parallèles de Chesneau)
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